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Jean-Luc Seigneur (gravure gaufrage)
Ancien élève de l’école Estienne, Il a ouvert son premier atelier de gravure à Paris en 1979. Il se consacre alors à des travaux pour la papeterie de correspondance et pour les cartonnages de luxe. Il est vite remarqué pour son habileté de dessinateur et de modeleur et s’impose dans le milieu très fermé des imprimeurs graveur comme un spécialiste du gaufrage modelé et du fer à dorer.
C’est en 2001, à l’occasion de l’exposition « Objets précieux, objets curieux » des Grands Ateliers de France, organisée par la fondation Maurice et Noémie de Rothschild dans le château de Prégny en Suisse que Jean-Luc Seigneur présente ses premières estampes gaufrées et colorées. Le succès de cette tentative artistique l’engage à multiplier les expositions et à diffuser ses oeuvres, non seulement en France, mais aussi en Russie et aux Etats-Unis. Ses thèmes de prédilection empruntent au monde animal et végétal qu’il représente avec les textures étonnantes que permettent le gaufrage et le marquage à chaud. Il édite également des livres de bibliophilie, soit écrits par des amis, soit par lui-même.
Depuis 2003, Jean-Luc Seigneur enseigne le gaufrage et le marquage à chaud à l’école Estienne à Paris.
Il obtient le titre « Un des Meilleurs Ouvriers de France » en 2015
Sophie Stampfer (peinture)
Tout comme la raison n’engendre pas la mélancolie, la création ne doit pas de manière obligatoire, dans le but d’être prise au sérieux, être triste.
Ne regardez pas l’écume de la mer, mais la mer en elle-même et dans sa globalité, voilà l’horizon, avec ses vies multiples cachées sous sa surface aux mille reflets, le vent dans ses vagues , le sable ou les rochers qui l’arrêtent, le ciel qui s’y reflète … Nous voilà déjà avec les quatre éléments pour un petit peu d’écume .
Merci de bien vouloir regarder «sérieusement» et avec attention les moments de vie qui s’offrent à votre regard, ces histoires sont universelles donc ce sont aussi les vôtres.
Thomas Turner (sculpture)
Lorsque l’on découvre ses sculptures , il s’en dégage une impression de force mêlée de délicatesse qui déconcerte. Son travail a ceci de remarquable qu’il conjugue la rudesse du métal à la douceur des lignes. Courbes douces ou angles abrupts, matité ou éclat des matériaux, finesse des formes et rigueur des contours, tout dans son travail donne à voir cette dualité présente dans notre monde.
Chaque sculpture issue de la matière brute répond à un équilibre précis, elle semble être en mouvement, comme mue et animée par la nature elle même. Se crée ainsi un dialogue ouvert entre la matière et le sujet et, en y regardant de plus près, chaque trophée prend vie.